Chères abonnées, chers abonnés, bonsoir,
"Par-don"...le jeu de mot est facile mais signifiant pour désigner le cadeau que représente, pour soi et pour l’autre, l’acte de pardonner et d’être pardonné. Qu’il soit ensuite reçu ou rejeté, peu importe : sa grâce agit et peut, du fond d’une prière confiante, invisiblement, nous faire tomber dans les bras l’un.e de l’autre.
Observer ainsi avec douceur ses limites, ses erreurs, et ses imperfections comme s'il s'agissait du réceptacle que notre Mère, qui est aussi notre Père, veut remplir de son amour et de son pardon. Ce regard de foi, si fragile et pourtant si puissant, me semble absolument décisif, et c’est celui dont nous témoigne l’homélie de Sophie aujourd’hui. Car sinon, comment aller résolument de l’avant si l'on ne s’abreuve que de maigres consolations in petto « ce que j'ai fait est si humain, il y en a de bien pires que moi après tout…» ? Ayons confiance que le pardon de Dieu.e porte et emporte au loin le poison de nos vies. Car là où sont nos blessures, il y fait germer la vie.
Anne, pour Oh My Goddess
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